STARCKY SANS HUTCH
La Rialto elle ne parle pas souvent de la prose des
autres. Surtout de celle que l’on trouve
dans la presse.
Mais là elle est tombée sur un papier carrément brillant (de V.
Chenaie), p 84 du dernier Ideat, un journal de design, autant dire là où elle
s’y attendait le moins.
Une interview de Philippe Starck, le designer.
Bon en règle générale elle aime bien le bonhomme. Pas forcément ses créas, mais sa façon de penser la vie. Et là franchement, le fifi s’est surpassé !
Extraits :
Il faut arrêter de parler géographie, cela n’existe plus. Aujourd’hui il y a des individus qui représentent des tribus culturelles qu’elles soient au Japon, en Inde, en Chine, en Espagne ou n’importe où.
Un diamant c’est du charbon que l’on va soumettre à une extrême pression. Petit à petit, la chaleur de la vie, la pression que l‘on se donne soi-même nous amène à une sorte de concentration. (…) Toute la vie doit aller vers cela. Si au moment des conclusions on en est encore à l’éparpillement, c’est dommage.
Je crois que l’honnêteté s’applique à toutes les situations, elle fonctionne dans tous les cas de figure. Elle mène à la prise de conscience individuelle (ne pas attendre que quelqu’un d’autre le fasse) et donc à l’exemplarité (si on fait quelque chose, il y aura toujours quelqu’un pour le remarquer et l’appliquer à son tour)
Le solitaire peut générer des forces plus grandes que lui-même et parfois que celles d’un groupe. L’action garde sa violence, le message garde sa pureté.
Si ça continue, il y aura bientôt plus de designers que de
chaises ! hahahaha ! celle là je l'adore !
Et quand la journaliste lui demande quels actes citoyens sont aujourd’hui indispensables. Il finit par :
… Et être amoureux. Le jour où le dernier amoureux aura disparu, nous retournerons à notre état animal.
Bien vu.
Bon ce n’est pas le Messie non plus, mais un personnage
pétri d’humanité et ça, ça manque un peu ses derniers temps.
Il va aussi jusqu’au bout de ses convictions. Et c’est rien de le dire. Père de 4 enfants, il ne voyait pas comment « accepter l'idée qu'on appelle un être neuf comme une personne qui a été bouffée par des lions, crucifiée ou brûlée par les légions romaine ». Alors c’est un logiciel ordi qui a décidé. Pour Ara, Oa, K et Lago…
Ok c’est strange… et « K », ça doit pas être trop
facile à porter… Au fond ce mec est siphonné. Mais les autres aussi en même temps, et en moins sympas. Et de toutes façons, la Rialto elle n'aime que les barrés. Les gens normaux la terrifient la gonflent.
D'ailleurs, un milliardaire qui vit 6 mois de l'année dans une maison de pêcheur à Venise (genre 3 pièces hein ?!) ne peut pas être complètement mauvais...